Règle pression pneus MotoGP 2023 : critiques et ajustements

Règle pression pneus MotoGP 2023 : critiques et ajustements

La règle de pression minimale des pneus en MotoGP, introduite en 2023, suscite des débats en raison des pénalités qu'elle engendre et de son impact sur les résultats des courses. Malgré les contraintes, les pilotes reconnaissent la nécessité de cette règle pour la sécurité.

publié DirectMotor

Les raisons de la règle sur la pression des pneus

Michelin a mis en place cette règle pour garantir l'intégrité des pneus, suite à des inquiétudes concernant les pressions trop basses utilisées par certains pilotes source. Les pilotes doivent désormais maintenir une pression minimale pendant au moins 60% de la course, sous peine de pénalité. Cette règle a pour but d'éviter la surchauffe et les dommages aux pneus, qui pourraient entraîner des accidents.

Cependant, cette règle n'est pas sans poser problème. La pression des pneus varie en fonction de la température, et un pilote qui se retrouve seul en tête peut voir la pression de ses pneus chuter, l'exposant à une pénalité source. Certains pilotes ont même été contraints de modifier leur stratégie de course pour éviter les pénalités, comme Marc Márquez qui a volontairement ralenti pour augmenter la pression de ses pneus.

Ajustements et perspectives

Michelin a consenti à abaisser le seuil de pression minimale pour la saison 2024, tout en augmentant le pourcentage de tours à respecter à 60% source. Les pilotes, bien que conscients des contraintes, comprennent la nécessité de cette règle pour la sécurité, et certains, comme Marc Márquez, suggèrent d'explorer la possibilité de réduire le pourcentage de tours requis. Pecco Bagnaia estime que les limites actuelles n'affectent pas les performances et peuvent être maintenues.

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